dimanche 19 avril 2009

Romain Gary (Emile Ajar), La vie devant soi.


La vie devant soi est un roman dont l’auteur invente un style plus neuf. Il parle dans un genre familier mais sans argot.

C’est avec ce langage que l’auteur suscite une émotion. Ce langage familier crée un effet plus réel car l’histoire est celle d’un enfant, et les personnages qui l’entourent sont de milieux, de langues, différents et n’ont pas tous eu accès à l’école. Ce langage familier nous rapproche des personnages.

Mais ce livre montre aussi une réalité. Il y a le reflet de la pauvreté des quartiers. On voit le racisme, les personnages ont tous des origines différentes et pourtant sont tous liés par une même personne, Madame Rosa. C’est une femme juive qui a vécu lors du nazisme. Elle vit avec la hantise qu’on la ramène dans les camps.

Pour finir ce n’est pas un livre de culture, d’histoire mais je pense qu’il est toujours bon de l’avoir dans sa bibliothèque. C’est un enrichissement de l’esprit et de la pensée avec une mise en regard de certaines vérités et réalités… L’auteur fait passer à travers ces personnages banals et ordinaires leurs sentiments, que l’on partage avec eux : il nous montre que leur vie médiocre peut être illuminée par l’amour réciproque.

C’est pour tous ces points positifs que j’ai apprécié ce livre qui se lit facilement mais qui n’en fait pas pour autant une lecture jeunesse.


Agathe A.

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