vendredi 24 avril 2009

Bernard Schlink, Le Liseur.


Le roman Le liseur de Bernard Schlink raconte l’histoire d’un jeune homme de quinze ans, Mickael, qui tombe amoureux d’une femme de trente-cinq ans, Hanna. Ils deviennent amants mais Hanna va brusquement partir : Mickael ne la reverra que lors d’un procès auquel il assiste durant ses études de droit. Elle sera mal défendue, jugée puis punie d’une lourde peine de prison. Mickael comprendra soudain l’insoupçonnable secret qui sans innocenter cette femme, éclaire soudain sa destinée et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.

A première vue le déroulement de ce récit peut paraître basique et sans grand intérêt, l’histoire n’est pas forcément captivante mais le style d’écriture la rend intéressante. On peut découvrir dans ce roman un subtil mélange d’analyse psychologique avec un sujet plutôt banal. L’auteur décrypte assez précisément les actions et les sentiments des deux personnages principaux, Mickael et Hanna. L’auteur tire une analyse psychologique plus particulièrement lorsque Mickaël est avec Hanna, lorsqu’elle disparaît du jour au lendemain et lorsqu’elle est jugée au tribunal. Ce sont les principaux moments où l’auteur fait une analyse des sentiments que Mickaël et Hanna ressentent. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible : « Elle ne me vit qu’une fois arrivé sur le palier. Elle n’eut l’air ni agacée, ni étonnée, ni moqueuse, rien de tout ce que j’avais redouté ». Ce roman est captivant par la facilité avec laquelle il se lit et par son réalisme étonnant, pourtant il y a peu d’action et de péripéties. Bernard Schlink nous envoûte donc non pas par l’originalité de son histoire mais par sa finesse d’écriture et de style et par son intéressante analyse psychologique et sentimentale. Il fait alors de son œuvre la simplicité mêlée à l’authenticité des sentiments.


Agathe V.



Patrick Süskind, Le Parfum.


Le livre que j’ai choisi de lire est Le Parfum, de Patrick Süskind ; c’est de la littérature allemande. J’ai trouvé ce livre très intéressant par son histoire car le livre parle d’un garçon, Grenouille, qui est un personnage différent des autres. Tout d’abord, il va naître au milieu des poissons et des légumes sur un marché, et sa mère va être accusée d’infanticide. Puis il va passer de nourrice en nourrice, qui lui reprocheront toutes d’être gourmand et de ne pas avoir la même odeur qu’un enfant normal.

Ce personnage est perçu comme un extraterrestre ; malgré cela, il m’est sympathique. Même si Grenouille est dépourvu d’humanité, je ne le déteste pas. Il m’a aussi fascinée, car on a l’impression qu’il vit dans un autre monde, celui des parfums, et que rien d’autre ne lui importe. Dans ce texte, ce que j’ai également apprécié, c’est que bien que les descriptions soient longues, ce n’est pas la beauté el la grandeur de la ville qui sont mises en valeur, mais ses aspects répugnants, ce qui change de ce qu’on peut trouver dans d’autres livres.

Nawelle


Le Parfum, premier livre et best-seller de l’auteur allemand Patrick Süskind, est l’un des romans détenant l’une des histoires les plus dérangeantes de son époque. Le livre possède une aura particulière et il est difficile de s’arrêter une fois qu’on l’a commencé.

Il raconte l’histoire de Jean-Baptiste Grenouille, né à Paris au 18ème siècle, qui possède un odorat très fin et très développé, n’ayant qu’une idée en tête, fabriquer le parfum ultime.

Cette quête qui passera par des scènes parfois « trash », voire même répugnantes, mais toujours captivantes. Les personnages se résument plus particulièrement à des odeurs qui nous emmènent dans un monde où l’on a parfois l’impression d’appartenir.

A la fois terrifiante et touchante, l’histoire nous emporte dans un univers olfactif où se dégage de chaque page une odeur magique, parfois tragique.

Martin

jeudi 23 avril 2009

Tracy Chevalier, La Jeune Fille à la perle.


Le livre que j’ai lu s’intitule La Jeune Fille à la perle, de Tracy Chevalier. La lecture de ce livre m’a beaucoup surprise, car en lisant le résumé, je me suis dit qu’il n’avait pas l’air très intéressant. Mais finalement, après la lecture, j’ai trouvé ce livre très émouvant, l’histoire est envoûtante et très prenante. On ne s’ennuie pas, car Tracy Chevalier écrit avec beaucoup de simplicité. Les mots sont faciles à comprendre. On se laisse emporter par la douceur de la narratrice. De plus, la transposition entre une peinture et un livre est vraiment merveilleuse. On peut s’imaginer le tableau devant nous. Cela dit, les descriptions ne sont pas trop « chargées ». L’auteur nous laisse beaucoup de choses à imaginer. Tout n’est pas dit, elle nous fait deviner et imaginer beaucoup de choses, comme les sentiments des personnages.

Je conclurai en disant que je recommande ce livre à tout le monde à cause de sa simplicité et de son histoire, qui vous envoûte du début à la fin.

Tiphany


Griet vit chez ses parents au départ. Son père a un accident et il devient aveugle. Elle est obligée de travailler comme servante chez un peintre. Griet apprend que la réalité est peut être moins belle que son rêve. Le peintre, quant à lui, ma donné l’impression d’être enfermé dans son monde. J’ai appris à la fin du livre l’adoration du peintre pour son modèle sans trop comprendre ses sentiments réels. J’ai adoré ce livre qui nous montre des temps anciens, la complexité de la vie à cette époque toujours valable aujourd’hui. C’est un livre plein de sous entendus mais qui laisse une bonne impression finale. Mais parfois j’ai eu du mal à apprécier l’héroïne qui me paraît froide et lointaine car elle cache trop de choses à tout le monde. Ses sentiments ne sont jamais clairs. Bref, un livre intéressant à lire !

Festime


C’est l’histoire de Griet qui, parce que son père se retrouve sans travail, doit gagner de l’argent pour aider sa famille. Elle est servante dans la famille de Vermeer ; elle tire son bonheur de faire le ménage dans l’atelier du peintre où elle est éblouie par les tableaux.

J’ai bien aimé ce livre, c’est sublime. C’est écrit tout doucement et très simplement. On se laisse emporter par la douceur de la narratrice.

J’ai vraiment apprécié cette lecture, les descriptions de l’époque et l’univers du peintre que j’ai eu envie de découvrir. On prend plaisir à regarder les tableaux cités dans le livre.

Je le recommande absolument à tout le monde. C’est un livre pour tous les genres de lecteur.

Lika

mercredi 22 avril 2009

Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent.


Les Hauts de Hurlevent occupent dans la littérature anglaise du XIXe siècle une place tout à fait à part. Ce livre est l’œuvre d’une jeune fille qui n’avait pas encore atteint sa trentième année quand elle le composa et dont c’était la première œuvre littéraire. Elle a vécu dans une réclusion presque absolue. Les principales influences dont elle s’est inspirée dans son roman sont ses lectures (sa principale occupation) et les crises de son frère que l’on retrouve dans le personnage d’Heathcliff. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l’orgueilleux qui l’a tuée.

Durant son voyage, Mr. Earnshaw découvre un enfant, un bohémien, seul et misérable. Il décide de le ramener à la maison. Mais dès son arrivée, le petit bohémien Heathcliff est déjà méprisé par les enfants de son bienfaiteur. Pourtant, il aime Catherine, la fille de Mr. Earnshaw... Pour tout ce qu’il a subi, Heathcliff se vengera. L’environnement des personnages devient le terrain du combat entre le ciel et l’enfer. Deux familles subiront cette vengeance démoniaque sur plusieurs générations et connaîtront tour à tour la haine, l’amour, la souffrance, la maladie, la mort… Heathcliff « n’est homme qu’à demi… même pas, et le reste est démon »…

Ce roman est unique est surprenant, non seulement parce qu’il a pour auteur une jeune fille, morte à vingt-huit ans, mais aussi par le climat de violence où il baigne, l’étrangeté des personnages… Sa construction est très complexe pour l’époque car plusieurs témoignages s’imbriquent les uns dans les autres. Une histoire singulière où l’astre des nuits reste le principal témoin des scènes d’épouvante, imaginée par une jeune fille nourrie par les livres.

Tanguy

Charlotte Brontë, Jane Eyre.


J’ai été captivée durant ma lecture de ce livre de Charlotte Brontë et ce pour plusieurs raisons.

Premièrement, j’ai beaucoup aimé les personnalités de Jane Eyre et de Mr Rochester. La force de caractère de l’institutrice m’a réellement impressionnée, elle possède des qualités comme la franchise et la détermination, qui font d’elle une jeune fille à la fois intrigante et forte. Quant à Mr Rochester, sous son air austère se cache une âme sensible capable d’aimer et d’être passionné. Ces deux personnages principaux on un caractère complexe et opposé.

Deuxièmement le suspense de cette intrigue est extrêmement prenant, c’est d’ailleurs pourquoi j’ai mis peu de temps à lire ce roman plein de rebondissements auxquels on ne s’attend pas du tout, ce qui donne du piment à l’histoire.

Enfin, ce livre contient une part de romantisme sans trop de clichés et de stéréotypes. En effet il raconte une histoire d’amour profonde mais « pas trop niaise » comme on peut le voir dans beaucoup de romans.

Toutes ces raisons me donnent un avis très positif sur ce roman et c’est pourquoi je le recommande vivement.

Stéphanie


Malgré l’épaisseur du livre et les longues descriptions des différents paysages et tableaux rencontrés, ce fut un livre très agréable et passionnant à lire. Dès la première page, on est pris dans l’histoire émouvante de la vie de Jane Eyre, qui, maltraitée par sa tante, demandera à partir en pension dans une institution religieuse. Plus tard elle deviendra l’institutrice d’une petite fille française orpheline de mère et dont le tuteur n’est que rarement présent.

Ce fut, de loin, le livre le plus touchant que j’ai jamais lu. Et je n’ai aucun reproche concret à faire à propos de ce livre.

Delphine

mardi 21 avril 2009

Charles Dickens, Oliver Twist.


Ce roman m’a agréablement surprise étant donné que j’avais déjà visionné le film, que je n’ai pas vraiment apprécié. Cependant, dès le début du livre, j’ai remarqué que ce qui m’avait déplu dans le film n’était pas dans le livre. Je n’aime pas vraiment la lecture ; or, ce roman très réaliste, qui relate la vie et les aventures d’un jeune garçon, Oliver Twist, m’a énormément plu, car malgré un sujet grave et malheureusement toujours d’actualité, cette histoire garde quelques touches d’humour.

Oliver est un personnage très courageux et prêt à tout pour s’en sortir, ce qui donne à ce roman un aspect très émouvant.

Je me suis rendue compte grâce à ce roman que les mots peuvent être plus forts que les images.

Anaïs M.


Ce livre raconte l’histoire du jeune Oliver Twist, orphelin à qui il arrive des mésaventures.

Ce roman est écrit dans un langage courant donc facile d’accès. De plus il n’est pas très long donc on peut le finir rapidement.

Il est intéressant de le lire car il se déroule dans l’Angleterre du XIXe siècle ; on y découvre qu’à dix ans passés, les enfants de pauvres sont livrés à eux-mêmes et doivent travailler. Des travaux parfois physiquement éprouvants.

Personnellement, j’ai bien aimé Fagin, bien qu’il soit un infâme receleur exploitant des enfants afin de s’enrichir, sans améliorer le mode de vie des enfants.

L’adaptation cinématographique du roman par Roman Polanski est bonne mais plusieurs points du roman sont oubliés et c’est fort dommage. Par ailleurs le film est joué par de très bons acteurs tel que Ben Kingsley qui interprète Fagin, il a notamment joué le rôle de Gandhi.

Daryl


Oliver Twist est un roman écrit par Charles Dickens, publié en feuilleton mensuel entre février 1837 et avril 1837. Il est l’un des romans les plus connus de Charles Dickens avec David Coperfield.

Oliver naît orphelin dans l’Angleterre du 19ème siècle. Maltraité, exploité dès ses plus jeunes années, un jour, il refuse les traitements injustes qu’il subit et fuit vers Londres ou l’attend un tout autre monde.

J’ai beaucoup aimé Oliver Twist car il y a une intrigue riche et variée. Le pauvre enfant subit les mauvais traitements depuis sa naissance, alors quand on voit qu’il commence à être heureux, on veut absolument savoir si cela va durer.

En revanche, je trouve que le style d’écriture de Charles Dickens ne laisse pas assez passer la tristesse que ressentent les personnages. On n’arrive pas vraiment à rentrer dans la peau de ceux-ci, on devine leurs sentiments mais on ne les vit pas. Cependant la façon que le narrateur a d’interroger le lecteur et aussi la façon qu’il a de transporter le lecteur dans une tout autre intrigue est remarquable. J’ai aussi beaucoup aimé la fin car Oliver retrouve un membre de sa famille qui connaît son histoire, et finit par se faire adopter. Même si la fin est un peu « à l’eau de rose », j’aime l’idée de finir sur un « happy end ».

Ce livre m’a fait penser au Parfum de Patrick Süskind, les débuts de ces deux livres se ressemblent beaucoup.

Lucie

lundi 20 avril 2009

Jane Austen, Orgueil et Préjugés.


Orgueil et Préjugés, considéré comme le plus connu des six romans de Jane Austen, m’a extrêmement plu. Ses trois cents quarante sept pages se lisent avec facilité et enthousiasme.

L’intrigue, sa question, est en apparence celle d’un mariage entre deux individus diamétralement opposés. Le suspense, malgré une histoire d’amour peu originale, suscite néanmoins un intérêt, une curiosité très vifs, même si ce n’est pas un livre à vous arracher des larmes. C’est ce qui m’a agréablement troublée dans ce livre ; l’auteur traite un sujet courant , une histoire d’amour déjà traitée par biens d’autres écrivains, et cela avec une originalité et une fraîcheur qui lui sont propres. Ces contradictions, je pense, font de cette histoire, une histoire de qualité, accessible et attrayante.

La société anglaise de l’époque y est dépeinte de manière comique et ironique à travers les décors, les personnages et leurs manies. Les personnages sont riches et l’auteur s’attarde bien plus à décrire leur psychologie plutôt que leurs habits ou les lieux qui les entourent, ce qui apporte une légèreté à ce roman et qui préserve le lecteur de l’ennui et de passages trop lourds. L’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennet, est un personnage très attachant, et j’ai pris plaisir à mieux la connaître à mesure que ma lecture avançait.

Ce roman aura laissé sur moi une trace indélébile et je ne saurai que le recommander a tous. Drôle et romanesque, le chef-d’œuvre de Jane Austen reste tout simplement incontournable.

Sandra

Shan Sa, La Joueuse de Go.


J’ai beaucoup aimé le livre La Joueuse de Go, la première raison étant la façon d’écrire de l’auteur, son « style ». Les personnages sont attachants et ont notre âge ce qui rend l’histoire plus prenante. De plus l’histoire en elle-même est belle, et la manière dont les points de vue s’alternent contribue à rendre le récit plus vivant, ainsi qu’à nous montrer les différentes façons de voir la guerre sino-japonaise, selon les attaquants puis les victimes. J’ai aimé La Joueuse de Go car dans ce livre, deux personnes que tout oppose vont se réunir autour d’un jeu, apprendre à se connaître et finalement découvrir ce qu’est le véritable amour.

Lou-Andrea


S’il fallait « évaluer » ce livre, je lui attribuerai une note de trois étoiles sur cinq car je trouve intéressante cette narration alternée entre la jeune chinoise et le militaire, qui nous rappelle le déroulement d’une partie de go. Au début, les histoires de la Chinoise et du Japonais sont différentes, puis au fil de l’histoire elles se rapprochent jusqu’à avoir la même fin. Ce qui est dommage, c’est l’irrégularité des chapitres qui peuvent faire une page ou une dizaine de pages. Malgré ce léger point négatif, je vous recommande la lecture de cette œuvre.

Jonathan


C’est un plaisir de lire des ouvrages tels que La Joueuse de Go de Shans Sa. Un roman fort bien écrit, et facile à lire même si le début est répétitif et quelques péripéties prévisibles. Une histoire qui met face à face deux civilisations opposées, celle du Japon, moderne et conquérant, et celle de la Chine traditionnelle représentée par une jeune championne au jeu de Go. Malgré l’absurdité et l’atrocité des combats, l’auteur parvient tout de même à séduire le lecteur en dévoilant les sentiments de la jeune fille. Certes, le dénouement est triste, mais je vous conseille vivement ce roman qui, sans aucun doute, vous fascinera.


Corentin

Amélie Nothomb, Stupeur et Tremblements.


C’est un roman autobiographique, car de nombreux traits de caractère sont communs au narrateur et à l’auteur.

Amélie a vécu une partie de son enfance au Japon car son père était un ambassadeur belge en poste dans ce pays. Plus tard, elle décroche un poste d’interprète dans une grande firme, mais elle sera très vite confrontée à la rude réalité du monde entrepreneurial où la course à la perfection fait rage et où les plus faibles n’ont pas leur place. Face à cette réalité, notre héroïne sera d’abord soulagée par l’arrivée de Fukui, sa supérieure, chez qui elle admire tout. Mais peu à peu, l’enchaînement de petites erreurs entraîne la descente aux enfers d’Amélie. Son quotidien sera ramené aux tâches les plus basiques, sa vie étant désormais ponctuée par la distribution de courriers, de photocopies ou même de cafés… Puis viendra l’archétype de l’échec professionnel en entreprise : Amélie sera obligée de récurer les toilettes et d’en changer les rouleaux, tâche bien plus dégradante que celle qui consiste à être au chômage, surtout si l’on sait quel poste elle occupait au début de ses mésaventures.

Pour ma part, j’ai détesté ce livre car je n’ai aucunement adhéré à l’humour de l’auteur qui me semble reposer sur des clichés et des préjugés autour de la société salariale des Japonais, clichés que je juge abjects. Le personnage reçoit le titre de « gaijïn » au début de l’histoire, mais ne fait aucun effort afin de se normaliser son « statut », se plaignant qu’on la considère comme une étrangère alors qu’elle ne cherche pas vraiment à connaître la culture japonaise et se raccroche inlassablement à son modèle occidental : apparemment l’adaptation n’est pas de mise chez l’héroïne ! Par ailleurs, le Japon, ou, plus précisément, son univers du travail étant les sujets principaux de ce livre, j’ai trouvé curieux que l’auteur ait rendu « aphones » tous les personnages japonais, ne leur donnant la parole que pour exagérer à plaisir la caricature. Ce qui m’a paru le plus bizarre, c’est de voir comment Stupeurs et Tremblements a pu être jugé humoristique et bien écrit au point de recevoir un prix. Bref, ce livre m’est resté en travers de ma gorge, car il me semble que l’auteur rit d’un sujet qui n’est pas maîtrisé, comme me le montre son récit d’expérience peu développé, comme nous le montre également sa maigre vision du Japon en général.

David

dimanche 19 avril 2009

Albert Camus, La Peste.


C’est un livre écrit en français facile d’accès, sans termes difficiles, a part peut être le vocabulaire médical, qui cependant n’est pas extrêmement présent. A la lecture de ce livre on rencontre peu de grands passages descriptifs, ce qui empêche le lecteur de s’ennuyer et de se perdre dans le cours de l’histoire, et ce qui facilite également la lecture. Le premier chapitre de la première partie fait partie du livre mais apparaît comme une sorte de préface longue, ennuyeuse et très difficile à comprendre. Mais passé ce chapitre la lecture devient plus fluide. L’histoire en elle même est plutôt intéressante car elle relate des faits qui se sont bel et bien produits, à savoir l’étendue de la peste et les dégâts qu’elle à causés. Ce n’est pas une biographie de la peste mais vraiment un roman monté de toutes pièces, basé cependant sur un problème historique. Ce qui m’a frappé dans ce livre c’est la difficulté des personnages a appeler la maladie pas son nom par peur de celle-ci. La seule difficulté que l’on peut rencontrer est qu’il faut bien mémoriser chaque personnage mentionné au début de roman car ils vont poursuivre toute l’histoire avec nous. Ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman c’est que tout au long de l’histoire le narrateur est anonyme : il ne nous révèle son identité par le biais d’un autre narrateur qu’a la fin du livre, ce qui est intriguant. Ce que j’ai moins aimé c’est justement l’alternance entre ces deux narrations : tantôt c’est l’auteur qui parle, tantôt l’un des personnages, à savoir le médecin de la ville d’Oran : Rieux. Ce style de narration entrecroisée m’a déconcertée. Personnellement j’ai préféré la narration interne. En bref ce livre m’a plutôt plu même si j’ai eu peur, lorsque j’ai lu le premier chapitre de la première partie, que tout le roman soit aussi compliqué. Mais au final, j’ai été agréablement surprise.

Alisson

Albert Camus, L’Etranger.


L’étranger d’Albert Camus n’est pas pour moi un roman intéressant car je trouve que le héros, c'est-à-dire Meursault, est trop indifférent. En effet, celui-ci ne ressent rien quand il apprend le décès de sa mère, il ne ressent rien quand il est condamné à la peine de mort pour avoir tué un homme.

De plus, le début de ce roman est pour moi trop direct car on apprend dès la première phrase que sa mère est morte. Le lecteur ressent tout de suite de la tristesse et de la déception envers le personnage.

D’autre part, je n’apprécie guère la façon dont est présentée la justice ; le tribunal se moque complètement de l’opinion du personnage et le juge coupable à cause de son indifférence envers sa mère qui est morte, mais pas pour le crime qu’il a commis.

En somme, ce n’est pas le style de l’auteur, mais l’histoire, et surtout le héros, qui reste indifférent face à ce qu’il lui arrive, qui m’ont le plus déplu.

Argunita

Romain Gary (Emile Ajar), La vie devant soi.


La vie devant soi est un roman dont l’auteur invente un style plus neuf. Il parle dans un genre familier mais sans argot.

C’est avec ce langage que l’auteur suscite une émotion. Ce langage familier crée un effet plus réel car l’histoire est celle d’un enfant, et les personnages qui l’entourent sont de milieux, de langues, différents et n’ont pas tous eu accès à l’école. Ce langage familier nous rapproche des personnages.

Mais ce livre montre aussi une réalité. Il y a le reflet de la pauvreté des quartiers. On voit le racisme, les personnages ont tous des origines différentes et pourtant sont tous liés par une même personne, Madame Rosa. C’est une femme juive qui a vécu lors du nazisme. Elle vit avec la hantise qu’on la ramène dans les camps.

Pour finir ce n’est pas un livre de culture, d’histoire mais je pense qu’il est toujours bon de l’avoir dans sa bibliothèque. C’est un enrichissement de l’esprit et de la pensée avec une mise en regard de certaines vérités et réalités… L’auteur fait passer à travers ces personnages banals et ordinaires leurs sentiments, que l’on partage avec eux : il nous montre que leur vie médiocre peut être illuminée par l’amour réciproque.

C’est pour tous ces points positifs que j’ai apprécié ce livre qui se lit facilement mais qui n’en fait pas pour autant une lecture jeunesse.


Agathe A.

Boris Vian, L’Ecume des Jours.


C’est à l’occasion d’un petit tour au « Salon du Livre et des Vieux Papiers » que j’ai découvert les diverses œuvres de Vian, dont l’incontournable Ecume des jours, livre que tous les adolescents portent quelque part perdu dans leur poche. Je me défoule donc en vous parlant de L’Ecume des Jours, qui entre par la grande porte dans mon top 10 !

Il est difficile de parler d’un tel monument, sur lequel tout a été dit, redit et réécrit …

Publié en 1947, par un jeune écrivain de ving-six ans, ce livre est resté étonnamment actuel et n’a pas pris une ride … Il s’agit avant tout d’une histoire d’amour, belle et fugace comme une aile de papillon ou une étoile filante. Chloé et Colin vivent dans un monde à leur mesure, poétique et imaginaire, assorti à l’univers de Vian, où jazz et philosophie cohabitent gaiement. L’auteur nous envoûte avec des mots, des objets et des images que lui seul sait faire vivre et qui rendent ce roman vraiment magique.

Ne vous laissez pas décourager par son pedigree intimidant d’œuvre littéraire majeure : il se lit très vite car peu épais et est vraiment passionnant.

Pierre

samedi 18 avril 2009

Jules Verne, Voyage au centre de la Terre.


Jules Verne est un auteur du XIXème siècle. Il naît à Nantes le 8 février 1828 et meurt en 1905. Son but : « Résumer toutes les connaissances géographiques, géologiques, physiques, astronomiques, amassées par la science moderne. » On peut classer les romans de Jules Verne selon différentes connaissances scientifiques comme la géologie pour Voyage au centre de la Terre, et différents éléments ici : l’air, la Terre, l’eau et le feu.


Comment vous rendre jusqu’au centre de la Terre ? Et pourquoi ?

C’est ce qui arrive à trois personnages attachants : Le professeur Lidenbrock, Hans et le neveu du professeur : Axel.

Venus chercher des réponses aux questions qu’ils se posaient concernant la géologie, ils vont découvrir une chose extraordinaire dont ils n’avaient jamais imaginé l’existence. Un monde au cœur au cœur du nôtre : Les entrailles du globe.

Pour cette aventure, ils devront surmonter plusieurs épreuves, comme une chute dans le cratère d’un volcan, la traversée en radeau sur un océan peuplé de créatures aussi horribles les unes que les autres.

Comment vont-ils s’y prendre ? Et surtout vont-ils y parvenir ?


J’ai adoré cette œuvre car les personnages y sont vraiment attachants et inoubliables. L’écrit de Jules Verne est passionnant et attachant car il y règne une atmosphère humoristique et fantastique. L’œuvre est écrite d’une telle façon que l’on en vient à s’identifier et à se prendre pour les différents personnages du livre. Les aventures que le professeur Lidenbrock et ses compagnons vont vivre nous font entrer dans un monde totalement différent dans celui dans lequel nous vivons.

Certains passages ont cependant tendance à être trop longs avec beaucoup de descriptions. Je recommande cette œuvre à tous ceux qui veulent vivre une aventure hors du commun et qui aiment rêver et imaginer. Cette œuvre est une très grande réussite qui se lit avec beaucoup de plaisir et de facilité.

Lauriane


J’ai trouvé tout au long de ce roman que l’aventure des personnages était vraiment fascinante. Les héros sont tous différents mais très attachants, comme par exemple le narrateur, le neveu du professeur Lidenbrock, qui est un personnage assez pessimiste au début : pendant une grande partie du voyage, il va essayer de raisonner son oncle et de l’inciter à revenir à la surface de la Terre… jusqu’à ce qu’il découvre le nom d’ « Arne Saknussemm » gravé sur un roc, après avoir traversé une mer intérieure. C’est à ce moment qu’il reprend confiance en lui et qu’il prend part à l’aventure avec un grand optimisme.

Il y a aussi un passage qui m’a beaucoup plu, lorsqu’Axel découvre la clef du message du grand savant : « Descends dans le cratère du Yokul de Sneffels que l’ombre du Scartaris vient caresser avant les calendes de juillet, voyageur audacieux, et tu parviendras au centre de la Terre. Ce que j’ai fait. Arne Saknussemm. » (Chapitre III)

Enfin je trouve ce livre très instructif dans la mesure où un grand nombre de termes scientifiques y sont employés.

Et n’oubliez pas, si un jour vous voulez descendre au centre de la Terre, vous pouvez toujours lire le livre et suivre toutes les instructions de Jules Verne…

Sarah

Jules Verne, Le tour du monde en quatre-vingt jours.


Ce roman a été pour moi une excellente surprise car je m’attendais à un roman abondant d’explications scientifiques et je me trompais.

J’ai beaucoup aimé suivre les aventures du personnage principal, Phileas Fogg, qui est un Anglais très flegmatique et tenace ayant fait un pari un peu fou pour son époque : faire le tour du monde en quatre-vingt jours. Au contraire, son domestique Passepartout est plutôt maladroit, ce qui apporte une touche d’humour au récit.

C’est un roman plein de suspense et de rebondissements et sans aucune longueur, avec même quelques montées d’adrénaline ; le récit n’est alourdi par aucune description technique. Pour moi ce livre est un magnifique roman d’aventures. On se promène autour du monde et on découvre avec émerveillement tout ce qui s’y trouve avec le regard d’un Européen de l’époque.

Mathilde

Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers.


Le roman de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers sera toujours, pour moi, un ouvrage d’excellente facture. C’est en effet un livre qui contient tous les éléments que j’apprécie : un récit prenant, des circonstances captivantes, des informations intéressantes. Je m’explique : je trouve le style de Jules Verne très bon, et cette histoire est, à mon avis, très bien racontée ; l’intrigue, de plus, est originale et m’a séduit assez rapidement ; le roman, enfin, est ponctué (et pour ainsi dire empli) d’informations sur la biologie, la physique, la société, l’histoire, la géographie,… Ce récit d’un professeur, de son domestique et d’un pêcheur, emmenés de force et retenus prisonniers à bord d’un sous-marin révolutionnaire pour ce que Jules Verne présente comme les années 1860, réunit toutes les conditions pour nous faire voyager dans quasiment toutes les mers du globe, en un tour du monde par les océans. Action, humour, technologie : l’un des plus fameux romans de l’écrivain français, et ce à juste titre.

Thomas

vendredi 17 avril 2009

Emile Zola, La Curée.


C’est l’histoire d’une bourgeoise, qui va commettre la « bêtise » d’avoir une aventure avec le fils de son mari. L’histoire m’a fait penser à Madame Bovary de Flaubert : Renée, le personnage principal, a des amants et elle dépense beaucoup pour des choses inutiles, ce qui va entraîner des dettes à payer. C’est pour moi un aspect négatif, car je n’ai pas apprécié le personnage de Madame Bovary. Dans ce roman, il y a quelques descriptions longues et ennuyeuses, qui tiennent parfois bien deux pages. Mais, il y a aussi des passages vraiment très bien écrits, comme lorsque Renée commence la relation avec Maxime (son beau-fils) : ses ressentis sont merveilleusement décrits, si bien que je ne pouvais plus m’arrêter. J’ai plus ou moins aimé ce livre, mon avis est quelque peu mitigé.

Anaïs N.

Emile Zola, Au bonheur des dames.


Au bonheur des dames est l’un des romans de la série des Rougon Macquart d’Emile Zola. Cet ouvrage est, par bien des aspects, digne de l’attention de tout lecteur. En effet, Au bonheur des dames a quelques singularités qui ne manquent pas de le démarquer du reste de l’œuvre de Zola.

On reconnaîtra, bien sûr, la touche si particulière de l’auteur, ce style cru et sans inutiles fioritures qu’il se plaît à manier avec impertinence.

Le lecteur assiste ici avec délectation à l’implacable dissection de la vie, des sentiments et des comportements de chaque personnage. Cette façon de voir ces derniers est à la fois géniale et incroyablement cruelle. Car l’auteur ne se contente pas de maltraiter ses personnages et de les mener à leur perte. Il les prive de liberté, ne leur offre aucune échappatoire, et détaille leurs actes et pensées au point que c’en est presque indécent.

Malgré cela, la précision encyclopédique des détails techniques force l’admiration et offre à l’histoire un réel aspect véridique. Au bonheur des dames plonge le lecteur dans l’univers des grands magasins avec un impressionnant réalisme et une force inimitable.

Bien qu’Au bonheur des dames se distingue du reste de l’œuvre de Zola, il n’échappe pas pour autant à l’habituelle ambiance triste, douloureuse et noire que l’auteur fait régner dans tous ses romans. Cependant, malgré le regard éternellement pessimiste de Zola sur la société qu’il dépeint, on note dans Au bonheur des dames une évidente différence. Car si tout au long de l’œuvre Denise et Mouret, les personnages principaux, souffrent mille morts, le roman finit sur une note très optimiste, du moins pour ces deux-là. Ils sont effectivement les seuls ou presque à échapper à leur triste sort : Deloche est renvoyé, Bourdoncle perd définitivement sa suprématie dans l’établissment, Madame de Boves est prise en train de voler dans le magasin (précisons ici qu’ « Au bonheur des dames » est le magasin de Monsieur Mouret dans lequel Denise est employée).

Pour tout ceci, Au bonheur des dames reste un incontournable de l’œuvre de Zola.


Charlotte

mercredi 15 avril 2009

Voltaire, Candide.


Candide de Voltaire est un livre qui m’a bien plu car l’histoire est très intéressante bien qu’elle soit courte. De plus, l’œuvre est assez drôle. Je la conseille à tous les lecteurs qui aiment les contes philosophiques. Cependant, il y a quelques passages assez ennuyeux mais dans l’ensemble, cela reste de l’ordre du raisonnable. Le livre est écrit avec des mots pas très compliqués, ce qui en fait une œuvre facile et agréable à lire.

Henri

C’est une œuvre plaisante à lire dont le vocabulaire est assez simple et dont les péripéties nous transportent en différents points du monde. Au fil de ses voyages et grâce à ses nombreuses rencontres avec différents personnages issus de classes sociales variées, cet optimiste imbécile et niais se prénommant Candide, se rend compte de la dureté du monde dans lequel il vit. A travers son côté simplet, Candide se révèle être tout de même un bon « héros » dont la situation, bien que très difficile au départ, évolue très favorablement. En dépit des nombreuses prédictions de malheurs, la situation se retourne est finit toujours en sa faveur, de manière un peu idéaliste tout de même.

Amaury

Je n’ai pas beaucoup apprécié cette lecture, en ce sens que l’idée globale que je m’étais faite du livre s’est avérée totalement fausse : je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire. Je pensais qu’étant donné que Candide est un héros très naïf, il y aurait une longue partie où Candide découvre beaucoup de choses heureuses et qu’ensuite seulement il découvrirait la vraie vie et que tout n’est pas « tout beau tout rose ». Certes il le découvre dans le roman, mais c’est de façon vraiment exagérée et caricaturale. De plus, je trouve que les actions du livre sont un peu répétitives : Candide retrouve quelqu’un, en tue un autre. Le fait que Candide retrouve Pangloss et le frère de Cunégonde à la fin du roman alors qu’ils sont censés être morts rend l’histoire un peu « tordue », de même que le fait que Cunégonde, que Candide croit morte selon les dires de Pangloss, s’avère en réalité vivante et retrouve Candide. Enfin, je trouve que Candide est vraiment trop naïf : c’en est presque agaçant !

Marine