vendredi 24 avril 2009

Bernard Schlink, Le Liseur.


Le roman Le liseur de Bernard Schlink raconte l’histoire d’un jeune homme de quinze ans, Mickael, qui tombe amoureux d’une femme de trente-cinq ans, Hanna. Ils deviennent amants mais Hanna va brusquement partir : Mickael ne la reverra que lors d’un procès auquel il assiste durant ses études de droit. Elle sera mal défendue, jugée puis punie d’une lourde peine de prison. Mickael comprendra soudain l’insoupçonnable secret qui sans innocenter cette femme, éclaire soudain sa destinée et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.

A première vue le déroulement de ce récit peut paraître basique et sans grand intérêt, l’histoire n’est pas forcément captivante mais le style d’écriture la rend intéressante. On peut découvrir dans ce roman un subtil mélange d’analyse psychologique avec un sujet plutôt banal. L’auteur décrypte assez précisément les actions et les sentiments des deux personnages principaux, Mickael et Hanna. L’auteur tire une analyse psychologique plus particulièrement lorsque Mickaël est avec Hanna, lorsqu’elle disparaît du jour au lendemain et lorsqu’elle est jugée au tribunal. Ce sont les principaux moments où l’auteur fait une analyse des sentiments que Mickaël et Hanna ressentent. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible : « Elle ne me vit qu’une fois arrivé sur le palier. Elle n’eut l’air ni agacée, ni étonnée, ni moqueuse, rien de tout ce que j’avais redouté ». Ce roman est captivant par la facilité avec laquelle il se lit et par son réalisme étonnant, pourtant il y a peu d’action et de péripéties. Bernard Schlink nous envoûte donc non pas par l’originalité de son histoire mais par sa finesse d’écriture et de style et par son intéressante analyse psychologique et sentimentale. Il fait alors de son œuvre la simplicité mêlée à l’authenticité des sentiments.


Agathe V.



Patrick Süskind, Le Parfum.


Le livre que j’ai choisi de lire est Le Parfum, de Patrick Süskind ; c’est de la littérature allemande. J’ai trouvé ce livre très intéressant par son histoire car le livre parle d’un garçon, Grenouille, qui est un personnage différent des autres. Tout d’abord, il va naître au milieu des poissons et des légumes sur un marché, et sa mère va être accusée d’infanticide. Puis il va passer de nourrice en nourrice, qui lui reprocheront toutes d’être gourmand et de ne pas avoir la même odeur qu’un enfant normal.

Ce personnage est perçu comme un extraterrestre ; malgré cela, il m’est sympathique. Même si Grenouille est dépourvu d’humanité, je ne le déteste pas. Il m’a aussi fascinée, car on a l’impression qu’il vit dans un autre monde, celui des parfums, et que rien d’autre ne lui importe. Dans ce texte, ce que j’ai également apprécié, c’est que bien que les descriptions soient longues, ce n’est pas la beauté el la grandeur de la ville qui sont mises en valeur, mais ses aspects répugnants, ce qui change de ce qu’on peut trouver dans d’autres livres.

Nawelle


Le Parfum, premier livre et best-seller de l’auteur allemand Patrick Süskind, est l’un des romans détenant l’une des histoires les plus dérangeantes de son époque. Le livre possède une aura particulière et il est difficile de s’arrêter une fois qu’on l’a commencé.

Il raconte l’histoire de Jean-Baptiste Grenouille, né à Paris au 18ème siècle, qui possède un odorat très fin et très développé, n’ayant qu’une idée en tête, fabriquer le parfum ultime.

Cette quête qui passera par des scènes parfois « trash », voire même répugnantes, mais toujours captivantes. Les personnages se résument plus particulièrement à des odeurs qui nous emmènent dans un monde où l’on a parfois l’impression d’appartenir.

A la fois terrifiante et touchante, l’histoire nous emporte dans un univers olfactif où se dégage de chaque page une odeur magique, parfois tragique.

Martin

jeudi 23 avril 2009

Tracy Chevalier, La Jeune Fille à la perle.


Le livre que j’ai lu s’intitule La Jeune Fille à la perle, de Tracy Chevalier. La lecture de ce livre m’a beaucoup surprise, car en lisant le résumé, je me suis dit qu’il n’avait pas l’air très intéressant. Mais finalement, après la lecture, j’ai trouvé ce livre très émouvant, l’histoire est envoûtante et très prenante. On ne s’ennuie pas, car Tracy Chevalier écrit avec beaucoup de simplicité. Les mots sont faciles à comprendre. On se laisse emporter par la douceur de la narratrice. De plus, la transposition entre une peinture et un livre est vraiment merveilleuse. On peut s’imaginer le tableau devant nous. Cela dit, les descriptions ne sont pas trop « chargées ». L’auteur nous laisse beaucoup de choses à imaginer. Tout n’est pas dit, elle nous fait deviner et imaginer beaucoup de choses, comme les sentiments des personnages.

Je conclurai en disant que je recommande ce livre à tout le monde à cause de sa simplicité et de son histoire, qui vous envoûte du début à la fin.

Tiphany


Griet vit chez ses parents au départ. Son père a un accident et il devient aveugle. Elle est obligée de travailler comme servante chez un peintre. Griet apprend que la réalité est peut être moins belle que son rêve. Le peintre, quant à lui, ma donné l’impression d’être enfermé dans son monde. J’ai appris à la fin du livre l’adoration du peintre pour son modèle sans trop comprendre ses sentiments réels. J’ai adoré ce livre qui nous montre des temps anciens, la complexité de la vie à cette époque toujours valable aujourd’hui. C’est un livre plein de sous entendus mais qui laisse une bonne impression finale. Mais parfois j’ai eu du mal à apprécier l’héroïne qui me paraît froide et lointaine car elle cache trop de choses à tout le monde. Ses sentiments ne sont jamais clairs. Bref, un livre intéressant à lire !

Festime


C’est l’histoire de Griet qui, parce que son père se retrouve sans travail, doit gagner de l’argent pour aider sa famille. Elle est servante dans la famille de Vermeer ; elle tire son bonheur de faire le ménage dans l’atelier du peintre où elle est éblouie par les tableaux.

J’ai bien aimé ce livre, c’est sublime. C’est écrit tout doucement et très simplement. On se laisse emporter par la douceur de la narratrice.

J’ai vraiment apprécié cette lecture, les descriptions de l’époque et l’univers du peintre que j’ai eu envie de découvrir. On prend plaisir à regarder les tableaux cités dans le livre.

Je le recommande absolument à tout le monde. C’est un livre pour tous les genres de lecteur.

Lika

mercredi 22 avril 2009

Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent.


Les Hauts de Hurlevent occupent dans la littérature anglaise du XIXe siècle une place tout à fait à part. Ce livre est l’œuvre d’une jeune fille qui n’avait pas encore atteint sa trentième année quand elle le composa et dont c’était la première œuvre littéraire. Elle a vécu dans une réclusion presque absolue. Les principales influences dont elle s’est inspirée dans son roman sont ses lectures (sa principale occupation) et les crises de son frère que l’on retrouve dans le personnage d’Heathcliff. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l’orgueilleux qui l’a tuée.

Durant son voyage, Mr. Earnshaw découvre un enfant, un bohémien, seul et misérable. Il décide de le ramener à la maison. Mais dès son arrivée, le petit bohémien Heathcliff est déjà méprisé par les enfants de son bienfaiteur. Pourtant, il aime Catherine, la fille de Mr. Earnshaw... Pour tout ce qu’il a subi, Heathcliff se vengera. L’environnement des personnages devient le terrain du combat entre le ciel et l’enfer. Deux familles subiront cette vengeance démoniaque sur plusieurs générations et connaîtront tour à tour la haine, l’amour, la souffrance, la maladie, la mort… Heathcliff « n’est homme qu’à demi… même pas, et le reste est démon »…

Ce roman est unique est surprenant, non seulement parce qu’il a pour auteur une jeune fille, morte à vingt-huit ans, mais aussi par le climat de violence où il baigne, l’étrangeté des personnages… Sa construction est très complexe pour l’époque car plusieurs témoignages s’imbriquent les uns dans les autres. Une histoire singulière où l’astre des nuits reste le principal témoin des scènes d’épouvante, imaginée par une jeune fille nourrie par les livres.

Tanguy

Charlotte Brontë, Jane Eyre.


J’ai été captivée durant ma lecture de ce livre de Charlotte Brontë et ce pour plusieurs raisons.

Premièrement, j’ai beaucoup aimé les personnalités de Jane Eyre et de Mr Rochester. La force de caractère de l’institutrice m’a réellement impressionnée, elle possède des qualités comme la franchise et la détermination, qui font d’elle une jeune fille à la fois intrigante et forte. Quant à Mr Rochester, sous son air austère se cache une âme sensible capable d’aimer et d’être passionné. Ces deux personnages principaux on un caractère complexe et opposé.

Deuxièmement le suspense de cette intrigue est extrêmement prenant, c’est d’ailleurs pourquoi j’ai mis peu de temps à lire ce roman plein de rebondissements auxquels on ne s’attend pas du tout, ce qui donne du piment à l’histoire.

Enfin, ce livre contient une part de romantisme sans trop de clichés et de stéréotypes. En effet il raconte une histoire d’amour profonde mais « pas trop niaise » comme on peut le voir dans beaucoup de romans.

Toutes ces raisons me donnent un avis très positif sur ce roman et c’est pourquoi je le recommande vivement.

Stéphanie


Malgré l’épaisseur du livre et les longues descriptions des différents paysages et tableaux rencontrés, ce fut un livre très agréable et passionnant à lire. Dès la première page, on est pris dans l’histoire émouvante de la vie de Jane Eyre, qui, maltraitée par sa tante, demandera à partir en pension dans une institution religieuse. Plus tard elle deviendra l’institutrice d’une petite fille française orpheline de mère et dont le tuteur n’est que rarement présent.

Ce fut, de loin, le livre le plus touchant que j’ai jamais lu. Et je n’ai aucun reproche concret à faire à propos de ce livre.

Delphine

mardi 21 avril 2009

Charles Dickens, Oliver Twist.


Ce roman m’a agréablement surprise étant donné que j’avais déjà visionné le film, que je n’ai pas vraiment apprécié. Cependant, dès le début du livre, j’ai remarqué que ce qui m’avait déplu dans le film n’était pas dans le livre. Je n’aime pas vraiment la lecture ; or, ce roman très réaliste, qui relate la vie et les aventures d’un jeune garçon, Oliver Twist, m’a énormément plu, car malgré un sujet grave et malheureusement toujours d’actualité, cette histoire garde quelques touches d’humour.

Oliver est un personnage très courageux et prêt à tout pour s’en sortir, ce qui donne à ce roman un aspect très émouvant.

Je me suis rendue compte grâce à ce roman que les mots peuvent être plus forts que les images.

Anaïs M.


Ce livre raconte l’histoire du jeune Oliver Twist, orphelin à qui il arrive des mésaventures.

Ce roman est écrit dans un langage courant donc facile d’accès. De plus il n’est pas très long donc on peut le finir rapidement.

Il est intéressant de le lire car il se déroule dans l’Angleterre du XIXe siècle ; on y découvre qu’à dix ans passés, les enfants de pauvres sont livrés à eux-mêmes et doivent travailler. Des travaux parfois physiquement éprouvants.

Personnellement, j’ai bien aimé Fagin, bien qu’il soit un infâme receleur exploitant des enfants afin de s’enrichir, sans améliorer le mode de vie des enfants.

L’adaptation cinématographique du roman par Roman Polanski est bonne mais plusieurs points du roman sont oubliés et c’est fort dommage. Par ailleurs le film est joué par de très bons acteurs tel que Ben Kingsley qui interprète Fagin, il a notamment joué le rôle de Gandhi.

Daryl


Oliver Twist est un roman écrit par Charles Dickens, publié en feuilleton mensuel entre février 1837 et avril 1837. Il est l’un des romans les plus connus de Charles Dickens avec David Coperfield.

Oliver naît orphelin dans l’Angleterre du 19ème siècle. Maltraité, exploité dès ses plus jeunes années, un jour, il refuse les traitements injustes qu’il subit et fuit vers Londres ou l’attend un tout autre monde.

J’ai beaucoup aimé Oliver Twist car il y a une intrigue riche et variée. Le pauvre enfant subit les mauvais traitements depuis sa naissance, alors quand on voit qu’il commence à être heureux, on veut absolument savoir si cela va durer.

En revanche, je trouve que le style d’écriture de Charles Dickens ne laisse pas assez passer la tristesse que ressentent les personnages. On n’arrive pas vraiment à rentrer dans la peau de ceux-ci, on devine leurs sentiments mais on ne les vit pas. Cependant la façon que le narrateur a d’interroger le lecteur et aussi la façon qu’il a de transporter le lecteur dans une tout autre intrigue est remarquable. J’ai aussi beaucoup aimé la fin car Oliver retrouve un membre de sa famille qui connaît son histoire, et finit par se faire adopter. Même si la fin est un peu « à l’eau de rose », j’aime l’idée de finir sur un « happy end ».

Ce livre m’a fait penser au Parfum de Patrick Süskind, les débuts de ces deux livres se ressemblent beaucoup.

Lucie

lundi 20 avril 2009

Jane Austen, Orgueil et Préjugés.


Orgueil et Préjugés, considéré comme le plus connu des six romans de Jane Austen, m’a extrêmement plu. Ses trois cents quarante sept pages se lisent avec facilité et enthousiasme.

L’intrigue, sa question, est en apparence celle d’un mariage entre deux individus diamétralement opposés. Le suspense, malgré une histoire d’amour peu originale, suscite néanmoins un intérêt, une curiosité très vifs, même si ce n’est pas un livre à vous arracher des larmes. C’est ce qui m’a agréablement troublée dans ce livre ; l’auteur traite un sujet courant , une histoire d’amour déjà traitée par biens d’autres écrivains, et cela avec une originalité et une fraîcheur qui lui sont propres. Ces contradictions, je pense, font de cette histoire, une histoire de qualité, accessible et attrayante.

La société anglaise de l’époque y est dépeinte de manière comique et ironique à travers les décors, les personnages et leurs manies. Les personnages sont riches et l’auteur s’attarde bien plus à décrire leur psychologie plutôt que leurs habits ou les lieux qui les entourent, ce qui apporte une légèreté à ce roman et qui préserve le lecteur de l’ennui et de passages trop lourds. L’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennet, est un personnage très attachant, et j’ai pris plaisir à mieux la connaître à mesure que ma lecture avançait.

Ce roman aura laissé sur moi une trace indélébile et je ne saurai que le recommander a tous. Drôle et romanesque, le chef-d’œuvre de Jane Austen reste tout simplement incontournable.

Sandra